RoadFour

Les tout premiers canadairs étaient des bombardiers-patrouilleurs militaires créés par Consolidated en 1930. Les premiers canadaires bombardiers d’eau, aussi appelé “pélican” ont été et sont construits par Bombardier. Ils ont fait leur début en 1987.

C’est le CL-415 qui est le premier canadair destiné à lutter contre les incendies. Il y a 90 exemplaires produits depuis 2009. Cependant, en 2015 la marque Canadair a annoncé l’arrêt de sa production, laissant la place aux nouvelles générations.

L’entreprise belge Roadfour propose une solution à cet arrêt de production des Canadair actuels.. Leur projet se nomme  : SEAGLE. Ce « Canadair » dernier cri est pensé pour tous les types d’incendies. Le SEAGLE peut intervenir pour des feux bénins comme d’importants incendies de forêt. Que ce soit sur une mer agitée ou sur un lac endormi, SEAGLE promet une facilité de pompage d’eau. 

SEAGLE sera doté de 4 réservoirs et pourra contenir près de 12 000 litres d’eau. C’est deux fois plus que le canadair CL-415, le canadair le plus répandu en Europe. Il sera ainsi en mesure de faire face à des incendies importants. Sa principale innovation repose sur ces hydrofoils étonnants . Ainsi doté, le fuselage de cet avion  constitue un parfait entre-deux pour respecter les lois de l’aérodynamisme et celles de l’hydrodynamique de l’écopage. 

Le cockpit a été inspiré de ceux des avions de chasse et offre une vue dégagée pour l’équipage. L’aérostructure est conçue pour être capable de supporter jusqu’à 3.5 G de charge et peut faire face aux  nombreuses turbulences propres à la lutte contre les feux de forêts.

Comme de nombreux nouveaux avions, le SEAGLE sera constitué de matériaux composites, allégeant ainsi l’appareil et lui permettant une meilleure résistance à la corrosion à l’eau et au sel.

Il reste encore beaucoup de choses à étudier dans ce projet. Aucune date de concrétisation ou de lancement du produit n’a encore été communiquée. Espérons néanmoins que ce futur pompier du ciel puisse voir le jour. En tout cas, le besoin est réel.